Sommaire de l'hypothèse poétique #1 — l'acte magique de la parole [https://poesiecivile.wordpress.com/1-lacte-magique-de-la-parole/]
Introduction à l'hypothèse poétique #2 — puissance de la parole, pouvoir d'information [https://poesiecivile.wordpress.com/2-puissance-de-la-parole-pouvoir-dinformation/]
Poésie civile propose des rendez-vous mensuels pour explorer des hypothèses poétiques, la première sera celle de l’acte magique de la parole : comment la parole l’est-elle ?, est-ce, comme Starhawk l’écrit, l’art de changer de conscience à volonté ?, quelles en sont ses modalités ? Nous nous appliquerons pour cette séance inaugurale à faire coïncider la forme même de poésie civile à son propos afin qu’elle nous accompagne au cours des hypothèses poétiques suivantes. Concrètement, pour étayer chacune de ces séances, seront proposés à la lecture commune des textes théoriques, militants, des documents – que nous choisirons préalablement parmi nos textes de références et, pour les enrichir, toute personne le désirant, en regard des hypothèses poétiques explorées, de nous proposer d’autres textes. À ces lectures, l’une des modalités de la parole, s’ajouteront des moments d’échanges, permettant que le partage d’une expérience puisse dialoguer avec une réflexion théorique ou une réflexion poétique, ici nos propres poèmes.
poésie.civile, où il est proposé de ne pas [force aimant], ou de tou.te.s lettres (par l’être, nous avons hâte de lier à nous six — cet ate.lier. de lectures, à voix haute, de tout texte qu’une langue voulait parler [aller par là] valeur d’échange politique, sensible, culturelle, c’est-à-dire (qu'une foi par moi) il [sage ira] d’oser l’ouvrir tenir l’hypothèse [poéthique] d’une taire possible, comm.une, digne d’inter — essence orale, où chaque rôle sera distribué dans l’ordre de présence se confier aux confins du sens de l’instinct nous nous attacherons à développer, nourrir, employer l’instant léger d’un temps pour, et saveurs car, (pour est-il même [s’avouer] utile — est-il ici question de luttes seules à lier ou bien de lire et lire [et lire] ? la première hypothèse poétique rendra compte de l’acte magique de la parole, où s’insère-t-elle, comment certaines s’épèlent par exemple Laura [Le roi a des oreilles d'âne, présentation personnelle de poésie civile] Anne [Starhawk — Rêver l'obscur (femme, magie et politique)], Marie [Keith Basso — L’eau se mêle à la boue dans un bassin à ciel ouvert] Élodie [Monique Wittig, La pensée straight] Marie [Gertrude Stein — Le livre de lecture] Élodie [Dire que ce qui est jour après jour proclamé l’ordre parfait des choses n’est qu’un ordre arbitraire est mauvais.] X.Y [Alfred Tomatis, L'oreille et le langage] Anne-Claire [Présumées coupables, les grands procès faits aux femmes] Anne-Claire [Yuval Noah Harari, Sapiens : une brève histoire de l’humanité] Tancrède [Angèle de Foligno, Visions et instructions] Anne [Dad a — Dead o]
extérioriser via l’écoute et la transmission, l’appropriation énoncée (donc à assumer) de la parole ou du geste d’autrui : les nuances que l’on ne devinait pas encore de son for intérieur
c’est-à-dire que chaque phrase est à prendre comme une ouverture à sa propre conscience : que vais-je dire, comment vais-je le dire, à qui vais-je m’adresser, comment me sortir d’une vérité ou d’un mensonge pesants : le poids de la parole est à ressentir même dans l’acte le plus anodin. L’acte le plus anodin contiendrait en cela la clé d’une parole honnête, une parole anodine contiendrait la même portée (clé) d’un geste. À préciser.
Anne-Claire ouvre l'hypothèse poétique #3 — valeur d'usage, valeur d'échange de la poésie [https://poesiecivile.wordpress.com/3-valeur-dusage-valeur-dechange-de-la-poesie/]
C’est la question (la plus démaquillée) que pose la lecture d’un livre que l’on n’a pas écrit, à voix haute, et adressée en présence d’autrui.
On met des rosiers près des vignes, extrait du livret de préparation pour poésie civile #4 : "Légitimité, fonds de poches et quand je suis contente"
La vérité et le mensonge s’exercent, ils proviennent de choix et de pratiques, la poésie civile est d’humeur politique, chaque participant est chaleureusement invitée à venir accompagne d’un livre, d’une envie, d’un silence : de son nombre.